La sécheresse de l’été 2022 en Europe a créé un contexte émotionnel très fort dans l’opinion publique en défaveur de certains sports pratiqués sur gazon en raison des besoins en irrigation.
En effet, pendant que l’agriculture peinait à s’approvisionner en eau et que l’on observait les plantes, la verdure et les plans d’eau s’assécher, les médias relevaient que les terrains sportifs, surtout les golfs, continuaient à irriguer.
Des actes de vandalisme ont eu lieu dans certains golfs en France par des groupes organisés.
Ces actions sont inacceptables du point de vue légal. Même si moralement, il est vrai qu’arroser un parcours de golf ou un terrain de foot à côté d’un champ qui peine à faire pousser ses fruits ou légumes peut être difficile à défendre.
Prise dans la tourmente, l’industrie du sport de plein air, et du golf en particulier, n’a pas beaucoup d’arguments pour se défendre.
Mais comme dans toute crise, il y a toujours quelque chose de positif.
Cette sécheresse de 2022 aura permis de démontrer la puissance de la technologie GEPS pour gérer les eaux pluviales.
GEPS permet de gérer, de manière naturelle et optimale, la distribution de l’humidité dans le sol. Une fois le système GEPS installé, il permet à l’eau du sol de se répartir au gré des précipitations et des sécheresses, des zones plus humides vers les zones moins humides.
Lors de précipitations, GEPS a un effet du haut vers le bas, accélérant l’infiltration d’eau de pluie. Lors de périodes sèches, le mouvement s’inverse et l’humidité se répartit du bas vers le haut.
L’été 2022 aura ainsi été un puissant révélateur des avantages de GEPS sur les parcours de golf en période de sécheresse.
Aurélie Morandin, Head Greenkeeper du Golf AA de Saint Omer dans le Pas-de-Calais, nous l’a témoigné avec enthousiasme : « Malgré la sécheresse exceptionnelle de cette année, notre zone équipée du système GEPS a résisté. C’est le seul bout de fairway du parcours qui est resté vert et a gardé presque toute sa densité sans aucun arrosage et seulement 5 mm de pluie cumulée sur juillet et août ».
Et comme un bon croquis vaut mieux qu’un long discours :